Skip to content

“Il n’y a pas de ‘bonne’ façon de faire un [social game]”

  • by
  • 4 min read

Après avoir annoncé en mars son lancement dans les jeux sociaux, Insomniac, développeur de jeux vidéos traditionnels, a confié dans une interview qu’il n’y a pas de ‘bonne’ manière pour faire un jeu social.

La semaine dernière, au International Game Developers Association Leadership Forum, le PDG de Insomniac (le développeur les séries Resistance et Ratchet & Clank) Ted Price confiait dans une interview au site australien GameSpot sa confiance dans la durabilité des jeux sociaux, du fait de la quantité de joueurs concernés. Il ajoutait qu’il n’y a pas de “bonne” manière pour construire un jeu sur les réseaux sociaux.
 

L’interview à GameSpot

 

Ted Price, fondateur et PDG de InsomniacInsomniac a réussi à s’imposer comme un développeur respecté, notamment sur la PlayStation 3, avec ses deux franchises phares, mais Ted Price rassure son public traditionnel en affirmant vouloir offrir une expérience de la meilleure qualité possible sur les jeux sociaux. Le but d’Insomniac en s’ouvrant à cette nouvelle plateforme de jeu est de toucher un public plus large et de comprendre mieux l’enjeu auquel fait face les jeux vidéo -même traditionnels- aujourd’hui : l’aspect social.

Le social n’intéresse pas que les jeux sur réseaux sociaux, les jeux sur consoles sont aussi concernés : de plus en plus de consoles sont connectées à internet et les modes de jeu multijoueurs font maintenant partie intégrante de chacun d’entre eux.

Les perspectives du jeu social sont nombreuses : obtenir un feedback régulier et entretenir une communication constante avec les joueurs pour améliorer le jeu, toucher un public plus large en proposant des “casual games” plutôt que des “hardcore games” plus complexes à développer… Ceci explique l’attractivité du social gaming pour les acteurs traditionnels du jeu vidéo tels qu’EA Games (la franchise des Sims s’est vue adaptée sur Facebook avec Sims Social, et SimCity serait dans les tuyaux).
 

Le passage à un nouveau type de jeu

 


Screenshot de Resistance 3 : on est loin du jeu pour casual gamer

 
Pour revenir à Insomniac, est-il donc possible de passer si simplement du jeu vidéo pour console “hardcore” au jeu social “occasionnel” ?
Les joueurs “hardcore” s’inquiètent, voyant une trop grande différence entre les mondes riches d’ambiance créés par Insomniac dans ses jeux consoles et les jeux facebook développés jusque là, et ont peut de se retrouver à “devoir jouer à ce jeu [Facebook] pour débloquer leur partie de Resistance”…
Pourtant le développeur américain affirme que les jeux sociaux seront développés par une équipe entièrement distincte des jeux consoles et que ces derniers ne souffriront pas d’une diminution de leurs effectifs.

Insomniac semble donc prêt à essayer de nouvelles mécaniques dans les jeux social, avec une volonté d’apporter des perspectives différentes de celles en place aujourd’hui. Reste que, s’il n’y a pas de “bonne” manière pour faire un social game, certaines manières se sont avérées mauvaises : RockYou, un développeur de jeu pour Facebook, vient d’annoncer la réduction de ses effectifs de plus de la moitié, passant de 100 à 90 employés et abandonnant la sortie d’un jeu annoncé récemment. Les raisons données ? “Nous sommes allés trop loin sur la piste de la création, et nous nous sommes égarés en tant qu’organisation réalisant du profit”.

Quelles seraient les meilleurs pistes à exploiter pour les développeurs de jeux sociaux?

Source : au.Gamespot.com, games.com
Crédits photo : adaptation de ther4g.com, Ted Price sur techweet.com, screenshot de jeuxvideo.com